Cavalière a vécu une tragédie en mai 2025. Et il y a quelques jours, notre quartier a de nouveau frôlé le drame : un véhicule a renversé un piéton sur un passage protégé. Ce lieu est connu comme dangereux, surtout en haute saison, et cet évènement rappelle à quel point la sécurité reste une urgence pour notre commune.
Sur ce sujet, il faut dire les choses franchement : la responsabilité politique est engagée. Lorsqu’il s’agit de garantir la sécurité des habitants, on ne peut pas se permettre la langue de bois ni l’inaction. Le maire – en sa qualité de premier magistrat de la commune – porte une part décisive de responsabilité pour la sécurité des cheminements piétons, l’état de la voirie et la signalisation. Rappelons à toutes fins utiles que, selon l’article L.2212-2 du Code général des collectivités territoriales, le maire « a pour attribution d’assurer, par des mesures locales, la sécurité, la salubrité et la tranquillité publiques ». C’est une mission régalienne : non négociable, prioritaire, concrète.
La loi d’orientation des mobilités (LOM, 2019) précise d’ailleurs des obligations pratiques en matière d’aménagement des abords des passages piétons : « afin d’assurer la sécurité des cheminements des piétons et une meilleure visibilité mutuelle, aucun emplacement de stationnement ne peut être aménagé sur la chaussée cinq mètres en amont des passages piétons » (sauf dispositions particulières pour les cycles). Cette règle vise à garantir que les piétons et les conducteurs se voient et puissent réagir à temps. Lorsqu’elle n’est pas respectée, la visibilité est réduite et les risques d’accident augmentent.
Beaucoup de Lavandouraines et Lavandourains vont « rire » en lisant ces lignes et eu égard à la situation du Lavandou sur ce sujet !
Il ne s’agit pas ici d’un discours de circonstance : il s’agit d’exiger des actes. La sécurité des Lavandourains ne se résout pas par des communiqués, des promesses ou des interventions au coup par coup quand la crise est passée. Elle se construit par des diagnostics précis, par la mise en conformité des aménagements, par la mise en place de mesures préventives (rétrécissement des vitesses, chicanes, rehaussement des passages piétons, éclairage, suppression du stationnement gênant en amont des traversées, signalisation visible), par la maintenance régulière de la voirie et par une politique de prévention durable.
Cette réflexion doit porter sur l’ensemble du territoire communal, pas seulement sur un point accidentogène médiatisé. Chaque passage piéton, chaque axe fréquenté par des piétons doit faire l’objet d’un audit de sécurité. Nous devons cartographier les zones à risque, prioriser les interventions et engager des moyens pour agir vite.
Si vous nous faites confiance lors des prochaines élections municipales, nous prendrons nos responsabilités dès le premier jour. Nous lancerons, en urgence, une étude complète de l’ensemble des passages piétons et des chaussées les plus fréquentées. Sur la base de cette étude, nous déploierons un plan d’actions prioritaires . Sans oublier les accès PMR et places pour handicapés. Nous voulons garantir des solutions durables et efficaces.
Enfin, il faut être lucide : il est maintenant permis de douter que la prise de conscience vienne spontanément de l’équipe sortante. Quand des responsabilités essentielles sont traitées avec hésitation ou insuffisance, la seule réponse démocratique reste la décision collective des électeurs. C’est pourquoi, au-delà de la dénonciation, il faudra, le moment venu, user de notre droit de citoyens pour choisir ceux qui prendront enfin la sécurité au sérieux.
La sécurité n’est pas un sujet secondaire. Elle conditionne la vie quotidienne, la tranquillité, la confiance des habitants et l’attractivité de notre commune. Protéger les Lavandourains, c’est notre priorité — et nous agirons avec détermination pour que chaque passage piéton soit un lieu sûr.

1 Comment
hellokate
et que dire du stationnement sauvage depuis tant d’années sur 800 m de trottoir Avenue de Provence (côté California) sans passage pour les piétons autrement que la chaussée alors que les véhicules ne respectent pas la vitesse limitée