On ne va pas tirer sur la Croix-Rouge… mais difficile de ne pas voir le maire empêtré dans ses propres contradictions, aussi malmené que ses fameux big bags par les vagues. Ces sacs censés protéger la plage de Cavalière se désagrègent, laissant derrière eux une jolie traînée de filaments plastiques à la dérive. Un désastre écologique… et financier.
On installe des sacs, on les enlève, la plage réapparaît comme par magie, mais – oh surprise ! – il faut tout de même importer 3 000 m³ de sable. Il faut suivre, car entre bricolage et improvisation, la stratégie municipale ressemble de plus en plus à un jeu de piste mal organisé.
On pourrait en rire, après tout le ridicule ne tue pas… Mais quand cela coûte environ 300 000€ d’argent public, c’est tout de suite moins drôle.
Espérons au moins que ces 3 000 m³ de sable ne proviennent pas du dragage du port du Lavandou. Sinon, avec ce joyeux mélange, la station aux douze sables risque bien de perdre le compte !
