Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

Le sable prend la route

Le scandale du sable au Lavandou.
 
Prenons l’exemple de la plage de l’Anglade.
Le sable de l’Anglade (commune du Lavandou) est poussé par le vent d’Est et finit d’un côté vers le port du Lavandou créant ainsi une plage centrale qui n’existait pas avant, et de l’autre dans le port de Bormes voire même plus loin en le contournant.
 
Chaque année, ces ports doivent être dragués pour permettre la navigation. Le sable extrait du port de Lavandou est étalé sur la plage du Lavandou (laissons de coté la polémique de la couleur de ce sable)
 
Le sable extrait du port de Bormes se retrouve en excédent car il provient de notre commune ; la commune de Bormes doit donc le faire évacuer vers d’autres plages / communes
 
Pour qu’une commune puisse prendre le sable accumulé d’une autre plage ou commune, elle doit réaliser des études de granulométrie pour s’assurer de sa compatibilité avec la plage de destination. Le Lavandou ne fait pas ces études et ne récupère donc pas le sable qui lui appartient pourtant. Nous ne faisons rien de ne rien faire !
 
Résultat ? Ce sable est donné à d’autres communes qui, elles, font ces études et récupèrent un sable gratuit et de qualité. Leurs plages se voient ainsi engraissées.
 
Le magazine municipal de Bormes vient de le révéler : le sable provenant du Lavandou est convoyé par camion vers d’autres plages, notamment à Toulon, Carqueiranne, La Londe et Sainte-Maxime.
Et c’est ainsi que le sable de la plage de l’anglade disparait pour le coup, car il est évacué en 4 roues motrices vers d’autres communes
 
En pendant que le bal des camions évacuent « notre » sable, la municipalité sortante du lavandou met en place des mesures qui relèvent plus du bricolage que d’une véritable politique de protection du littoral. Des piquets plantés sur la plage pour tenter de retenir le sable, qui finissent à la mer en quelques jours. 40 000 euros de sacs de sable (“bigbags”) posés à la hâte après la saison estivale qui se retrouves éparpillés dans la baie de cavalière.
 
Et maintenant ? Le maire sortant prévoit de dépenser plusieurs millions d’euros dans des ouvrages expérimentaux comme des digues sous-marines ou des dispositifs “géocorail”, sans jamais avoir envisagé la solution la plus logique : commencer par récupérer notre sable pour rééquilibrer nos plages en début de saison, préserver notre littoral et notre économie touristique.
 
Gil Bernardi est en fait le pompier pyromane des plages du Lavandou !
 
Il est temps de mettre fin à cette gestion incohérente et de prendre enfin des mesures de bon sens.
Et que dire du fait que celui qui fait disparaitre le sable du Lavandou est aussi le président des communes du littoral varois…
 
 
Photos du 19 janvier 2025 des piquets sur la plage sur Lavandou qui « fonctionnent » en brisant la houle et en retenant le sable selon le maire sortant.
Journal de Bormes, Mag 35, p.14
 

1 commentaires

  • MAZZIOTTA Michel
    Publié le 25/02/2025

    Je ne suis pas un scientifique de l étude de l érosion des plage mais je pense effectivement que face à ce type de problème le bricolage ne peut être de mise

Ajouter un commentaire